Des « tirs de joie » incontrôlés ont tué des uns et blessé d’autres le 9 mai dernier au Tchad, peu après l’annonce des résultats provisoires. Débordés de joie, des partisans du président sortant, Mahamat Idriss Déby Itno déclaré vainqueur le 9 mai, ont distrait avec des kalachnikovs et d’armes automatiques. Conséquence, une vingtaine de citoyens y ont trouvé la mort et une soixantaine ont été blessées selon BBC.
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Mais, pour des raisons gardées confidentielles, les autorités s’abstiennent de donner les statistiques. Dans une circulaire adressée aux Directeurs des hôpitaux nationaux, provinciaux et de district sanitaire, et aux délégués provinciaux de la santé et de la prévention, le secrétaire général du ministère de la santé publique et de la prévention interdit formellement la publication des chiffres relatifs aux morts et décès liés aux tirs de joie.
Alors que les médias ont le devoir professionnel de nourrir l’opinion publique d’informations crédibles, le gouvernement du président Mahamat Déby les en prive au grand désarroi du peuple tchadien. Car, dans la même circulaire, le SG de ministère a donné l’injonction ferme aux hôpitaux de ne permettre à aucun organe de presse d’interroger ou photographier les blessés dans les formations sanitaires.