Elisabeth Borne a décidé de retirer sa candidature au poste de secrétaire général du parti Renaissance, fondé par Emmanuel Macron. Un accord a en effet été trouvé pour qu’elle accorde son soutien à l’ancien Premier ministre, Gabriel Attal.
Duel fratricide évité. Borne a choisi de soutenir Gabriel Attal, actuel ministre de l’Éducation nationale, dans le cadre d’une “candidature d’union”. Aux dernières nouvelles, Élisabeth Borne prendra finalement la tête du Conseil national (une sorte de Parlement interne), et non pas la présidence du parti.
Cette démarche vise à rassembler les différentes factions du parti, à une époque où la cohésion est plus que jamais nécessaire pour faire face aux défis politiques à venir. La décision de Borne, perçue comme un geste de solidarité, pourrait renforcer la dynamique autour d’Attal, qui bénéficie d’une forte popularité au sein du parti.
Alors que la direction du parti fait face à des critiques sur sa capacité à s’adapter aux évolutions du paysage politique français, cette union pourrait être interprétée comme un signe de détermination à maintenir la pertinence du mouvement macroniste.
Pour rappel, Elisabeth Borne avait été la première à faire acte de candidature le 21 août dernier avec la volonté de “rassembler de façon large” pour “préserver l’unité du parti”, déclarait-elle.
Vers la fin du macronisme ?
Avec le retrait de l’ancienne Premier ministre, Elisabeth Borne, le député de la dixième circonscription des Hauts-de-Seine, Gabriel Attal, sera donc seul candidat en lice dans la course à la tête de Renaissance.
Alors qu’il préside déjà le groupe Ensemble pour la République (EPR) à l’Assemblée. “Si Gabriel prend le parti en plus du groupe, c’est la fin du macronisme et le début de l’attalisme”, acte un parlementaire Renaissance cité par RTL. “C’est le seul qui peut faire perdurer le mouvement comme Macron l’a pensé”, assure-t-il.