En Côte d’Ivoire, 17 partis politiques se sont unis samedi 21 septembre à Bonoua, pour former une nouvelle coalition visant à faire entendre des revendications en vue de la présidentielle de 2025. Ce regroupement appelle à une réforme en profondeur du processus électoral.
La présidentielle de 2025 en Côte d’Ivoire suscite déjà une remobilisation au sein des forces d’opposition au pouvoir d’Alassane Ouattara. Samedi, plusieurs figures clés comme Simone Ehivet Gbagbo, Charles Blé Goudé ont porté sur les fonts baptismaux, une coalition qui réunit dix-sept (17) formations politiques, rapporte Afrique sur 7. L’étonnement qui en réalité ne devrait pas être une surprise, c’est l’absence notoire de certains partis, notamment le PPA-CI de Laurent Gbagbo. Alors que l’ex-président avait été le premier à appeler à l’unité de l’opposition, son absence de cette nouvelle déclaration a surpris de nombreux observateurs.
Laquelle absence soulève d’ailleurs de nombreuses interrogations sur la nature des rapports entre son ex épouse et même son ex allié Charles Blé Goudé. En tout cas, ces derniers et leurs alliés ont exposé samedi leurs préoccupations, qui se déclinent en huit points essentiels, parmi lesquels, ont peut citer : la révision du code électoral, la réforme de la Commission Électorale Indépendante (CEI), la révision de la liste électorale, le découpage électoral, la sécurisation du processus électoral, etc.
En ce qui concerne les partis désormais membres de la présente coalition, ont peut citer le MGC, le PIT, le COJEP, le FPI, et d’autres, qui ont par ailleurs, été clairs dans leurs propos et qui, visiblement, entendent peser de tout leur poids pour faire passer leurs revendications. De toute évidence, peut-on l’affirmer, cette nouvelle coalition espère ainsi influencer l’organisation des élections à venir et garantir un processus électoral juste et transparent.