Depuis Toronto, où il séjourne pour raisons familiales, le président de l’ex-Parti du Renouveau Démocratique (PRD), Adrien Houngbédji, a réagi aux rumeurs relayées dans certains médias faisant état d’un soutien déjà acquis de sa part à un candidat pour l’élection présidentielle du 12 avril 2026. L’ancien président de l’Assemblée nationale parle d’une information infondée et insiste sur la méthode qui guidera son futur choix.
Présidentielle 2026 au Bénin : Adrien Houngbédji se prononce sur le choix du candidat du PRD
A quelques mois de la présidentielle de 2026, Adrien Houngbédji a tenu à clarifier sa position politique. Dans un communiqué en date du 19 septembre 2025, signé depuis Toronto (Canada), le président du PRD a démenti les informations selon lesquelles il aurait d’ores et déjà décidé de soutenir un candidat à la prochaine présidentielle. Selon lui, il est « inimaginable » qu’il puisse prendre parti à ce stade, alors que seul un candidat est officiellement désigné et qu’il n’a pas encore rendu public un projet de société ou un programme.
L’ancien président de l’Assemblée nationale rappelle que l’élection présidentielle est une échéance majeure où les candidats doivent convaincre par leurs projets, leur vision et leur capacité à fédérer les Béninois. Il insiste sur le fait que son choix futur sera guidé non par des affinités personnelles, mais par la pertinence des programmes et l’aptitude des candidats à incarner les valeurs auxquelles il croit.
Adrien Houngbédji a par ailleurs souligné deux particularités essentielles. D’une part, explique-t-il, son engagement repose sur ses convictions publiques déjà exprimées à plusieurs reprises, et d’autre part, son choix ne peut être qu’une décision collective, puisqu’il est à la tête d’un courant politique représentatif dans la société béninoise. « Je ne suis pas un homme seul qui décide seul de tout », écrit-il, rappelant que le PRD compte des militants et sympathisants dont la consultation est indispensable.
L’éventuel soutien de M. Houngbédji à un candidat ne sera ni précipité ni solitaire, mais issu d’un processus concerté au sein de son parti et de son courant politique. Discret depuis quelques mois, l’ex-président de l’Assemblée nationale, en difficulté au sein de la mouvance présidentielle joue désormais sa suivie politique. Ses lieutenants continuent de revendiquer l’existence légale du PRD, parti qui a fusionné avec l’Union Progressiste.