Présidentielle 2026 au Bénin : Ce que dit la CENA sur l’auto-parrainage des élus candidats

Marturin ATCHA
3 min
Sacca Lafia, Président de la CENA. @PR

En prélude à la présidentielle 2026 dont le 1er tout est fixé au 12 avril au Bénin, la problématique de l’auto-parrainage agite l’opinion. Au cours de la séance d’informations organisée à l’endroit des députés, la Commission électorale nationale autonome (CENA) a vidé la question.

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Bénin : la CENA « légifère » sur la question de l’auto-parrainage

Les maires et les députés peuvent-ils s’auto-parrainer dans le cadre de l’élection présidentielle du 12 avril 26 au Bénin ? Voilà la question qui agite l’opinion depuis quelques jours. Interrogée au cours de la séance d’informations tenue au Palais des Gouverneurs le 20 août à Porto-Novo avec les députés, la CENA a levé le doute sur cette question, qui pourrait être préjudiciable aux Démocrates, formation politique qui ne dispose que du nombre requis de parrainage (28 députés).

Selon le député Léon Degny, cité par Bénin Web TV, le directeur général des élections a assuré que « si un candidat peut voter pour lui-même, pourquoi veut-on l’empêcher de se parrainer ? ». Pour le parlementaire, c’est un faux problème, une fausse idée que certains agitent pour perturber les militants de l’opposition sur le terrain. « Je pense que le directeur des élections a été très clair. Il a dit, si un candidat peut voter pour lui-même, il ne voit pas pourquoi il ne pourrait pas s’auto-parrainer », a renchéri son collègue Midofi Antonin Hounga.

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Qui tranche entre la CENA et la Cour Constitutionnelle ?

En effet, si la réponse du Directeur général des Élections, Boucary Abou Soulé Adam tend à rassurer l’opposition et lever le doute sur la capacité réelle des Démocrates à pouvoir participer à ce scrutin avec un député candidat, on s’interroge toutefois sur le statut de l’organe habileté à vider cette question.

Au Bénin, c’est la Cour constitutionnelle qui est habilitée à trancher le contentieux électoral. Reste à savoir si le président de cette Haute institution, Dorothée Sossa et ses pairs iront dans le sens de cette interprétation du cadre de la Commission électorale nationale autonome (CENA). Le contraire, contraindrait le parti de Boni Yayi à se priver de ses potentiels candidats siégeant à l’Assemblée nationale.

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