Patrice Talon va-t-il œuvrer en 2026 pour l’élection d’un de ses proches qui lui témoignera de la loyauté après ses deux mandats constitutionnels ? A-t-il besoin de Joseph Djogbénou, Olivier Boko, Johannes Dagnon, Romuald Wadagni ou un autre proche pour lui assurer une quelconque protection ? La question semble bien tranchée. En effet, le président a abordé jeudi lors d’une conférence de presse tenue au Palais de la Marina, la prochaine élection présidentielle de 2026 au Bénin en affirmant qu’il n’a pas besoin d’assurances extérieures. Face aux journalistes, le président béninois a souligné qu’il ne cherchait pas de protection spéciale ou de soutien particulier pour sécuriser sa position. “Je n’ai pas besoin que quelqu’un assure mes arrières”, a-t-il déclaré.
Cette affirmation intervient dans un contexte où la politique pré-électorale peut être intense, avec des velléités de candidatures cherchant souvent des alliances ou des appuis pour renforcer leur position. Cependant, Patrice Talon semble déterminé à se concentrer sur son bilan et sa vision pour l’avenir du pays plutôt que sur des garanties externes. Il pense d’ailleurs qu’il est trop tôt pour engager des discussions allant dans le sens de la désignation de son dauphin. “Le délai raisonnable, c’est environ six mois avant”, a-t-il laissé entendre.
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Toutefois, le président qui aura bouclé ses deux mandats en 2026 n’a pas manqué de dresser une caricature de son successeur. En tout cas, celui pour qui, lui Patrice Talon votera en 2026 devra répondre à deux critères. Il s’agit notamment dans un premier temps de l’intérêt que la candidature de celui-ci porte pour le Bénin et ensuite de l’intérêt que la présente candidature porte pour le président sortant en tant que citoyen. “Je ne veux pas d’un candidat qui me se sera loyal (…) il faut que le candidat soit loyal au Bénin”, va-t-il spécifier.