Suite à l’annonce de la candidature de l’activiste panafricaniste Kemi Seba pour l’élection présidentielle béninoise de 2026, le Secrétaire à la Communication du parti Les Démocrates, Guy Mitokpè, a réagi. Il affirme que Kemi Seba a le droit de prétendre à la magistrature suprême tout en rappelant que le choix du candidat reste une décision collective au sein du parti.
Le paysage politique béninois s’anime à l’approche de l’élection présidentielle de 2026. Ce dimanche 5 janvier 2025, Kemi Seba, figure emblématique du panafricanisme, a annoncé sur le réseau social X (anciennement Twitter) sa candidature à la présidence de la République. Dans une vidéo adressée à ses partisans, l’activiste a expliqué avoir pris cette décision après « des mois, pour ne pas dire des années de réflexion », tout en appelant le parti Les Démocrates, principal parti de l’opposition, à le choisir comme son candidat officiel.
Cette déclaration a suscité une réaction rapide de Guy Mitokpè, Secrétaire à la Communication des Démocrates. Dans une vidéo postée sur sa page Facebook dimanche, ce dernier a reconnu la légitimité de Kemi Seba à nourrir des ambitions politiques. « Kemi Seba est un compatriote. C’est un Béninois et personnellement, je crois qu’il remplit les conditions pour être candidat. Il a le droit d’avoir des ambitions », a-t-il affirmé. Cependant, Guy Mitokpè a tenu à rappeler que le processus de désignation du candidat de l’opposition n’est pas une décision individuelle mais repose sur une dynamique collective au sein du parti dirigé par l’ancien président Boni Yayi.
« Moi, je suis du parti Les Démocrates et j’irai dans le sens de ce que mon parti décidera », a-t-il poursuivi. De son côté, Kemi Seba a justifié sa candidature par le besoin d’incarner une rupture avec le modèle de gouvernance actuel.
En attendant une réaction officielle des instances du parti Les Démocrates, l’annonce de Kemi Seba suscite déjà un vif intérêt sur la scène politique béninoise. Si son ambition d’accéder au pouvoir reste tributaire des alliances qu’il pourra sceller, une chose est certaine : l’élection présidentielle de 2026 s’annonce particulièrement disputée et riche en rebondissements.