Pour la présidentielle de 2026 au Bénin, il y a pas de meilleur candidat que Romuald Wadagni selon le Porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji. Un défi lancé à l’opposition, désormais sous pression pour désigner son champion pour ce scrutin prévu le 12 avril 2026.
La désignation de Romuald Wadagni comme candidat à la présidentielle de 2026 continue de susciter des réactions. Au sein du gouvernement, l’unité autour du candidat Romuald Wadagni est la preuve que le ministre d’Etat, ministre de l’Economie et des Finances, a le meilleur profil pour succéder à Patrice Talon au Palais de la Marina.
Au-delà de la mouvance présidentielle, le gouvernement se réjouit que certaines voix hostiles à son action valident le choix porté sur ce « candidat multi-compatible, qui fédère en fait les aspirations de tous les camps ». « Depuis sa désignation, dès le lendemain, il est apparu comme étant le candidat non plus seulement de la mouvance présidentielle, mais d’une large opinion nationale, y compris des gens qui traditionnellement ne soutiennent pas ou n’applaudissent pas les actions du gouvernement », s’est réjouit le Porte-parole du gouvernement.
Le gouvernement met au défi Yayi et les siens
En effet, admettant qu’il y a de « bons profils » dans le camp d’en face, Wilfried Léandre Houngbédji assure qu’il sera « difficile à cette opposition de trouver un profil meilleur à celui du candidat de la mouvance ». Une déclaration qui sonne comme un défi lancé au parti Les Démocrates qui n’a pas encore désigné son porte-étendard.
En face, la formation politique dirigée par Boni Yayi tempère et tente d’évacuer la pression populaire. « Nous ne sommes pas pressés. Nous avons notre agenda », glisse Guy Dossou Mitokpè, Secrétaire chargé à la Communication du parti.
Chez Les Démocrates, un nom émerge
Selon des observateurs, le profil du candidat de l’opposition sera déterminant pour l’issue de cette élection. Plusieurs noms dont celui du juriste Nourou-Dine Saka Saley est cité pour challenger l’argentier national. Membre fondateur du parti, cet ancien chargé de mission de Léhady Soglo à la Mairie de Cotonou avait annoncé sa candidature à l’investiture du parti. Après le « mauvais » casting Lionel Zinsou en 2016, Boni Yayi, lui-même se sent attendu au tournant.