Présidentielle 2026 : l’auto-parrainage, la pomme de discorde chez Les Démocrates

Africaho
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Logo du parti d'opposition Les Démocrates (LD)

Au sein du parti Les Démocrates, l’auto-parrainage divise profondément. Eric Houndété et Joël Godonou, deux députés du parti de l’opposition ont saisi la Cour constitutionnelle pour dénoncer la discrimination dont il sont victimes dans leur parti politique.

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Présidentielle 2026 : se sentant d’écarter de l’investiture des Démocrates, Eric Houndété et Joël Godonou saisissent la Cour

À la veille de la désignation du duo candidat des Démocrates à la présidentielle de 2026, la sérénité n’est pas de mise au sein du principal parti de l’opposition. En effet, les députés Eric Houndété et Joël Godonou ont déposé une requête devant la Cour constitutionnelle. Ces élus dénoncent la tendance de leur parti politique visant à les écarter de la course à l’investiture du parti en prélude à la présidentielle 2026.

Dans leur requête, les deux parlementaires demandent à la Haute juridiction de déclarer contraire à la constitution, la tendance du parti Les Démocrates à les écarter de la candidature à l’élection présidentielle de 2026. Avant le verdict de l’institution dirigée par Dorothée Sossa, les requérants ont à nouveau saisir la Cour pour renoncer à la bataille juridique.

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Cette sortie des députés relance le débat sur la problématique de l’auto-parrainage. Face au vide juridique qui fait planer le doute sur une candidature d’un député parrain à la présidentielle, le directeur des élections à la CENA s’était prononcé devant la représentation nationale en août dernier. « Si un candidat peut voter pour lui-même, pourquoi veut-on l’empêcher de se parrainer ? », avait déclaré Boucary Abou Soulé Adam.

Vers une crise interne chez Les Démocrates ?

Si sa réponse vise rassurer l’opposition, il est à préciser que la CENA n’est pas l’institution habileté à trancher ce genre de question. Il faut faudra se tourner vers la Cour constitutionnelle. Mais en saisissant la Haute juridiction contre leur parti, Eric Houndété et Joël Godonou ouvrent la voie à une crise interne qui pourrait imploser le parti à la veille de la désignation de son duo candidat à la présidentielle du 26 avril 2026.

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