Présidentielle américaine : « Si je perds, je m’incline », assure Donald Trump

Casimir Vodjo
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Donald Trump, ancien président américain

Alors que l’Amérique vote ce mardi 5 novembre pour désigner son prochain président, Donald Trump, candidat républicain, a déclaré qu’il respecterait le verdict des urnes en cas de défaite, sous condition que l’élection soit “juste”. L’ancien président s’est exprimé depuis la Floride, où il a accompli son devoir de citoyen, accompagné de son épouse.

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Face à la presse ce mardi, Donald Trump a assuré qu’il accepterait une éventuelle victoire de la démocrate Kamala Harris, si le processus électoral s’avérait équitable. « Pour l’instant, le scrutin se passe bien », a-t-il déclaré, ajoutant qu’il n’avait aucun regret concernant sa campagne, qu’il considère comme la meilleure de sa carrière. Ses déclarations interviennent dans un climat tendu, où les deux camps redoutent des contestations post-électorales.

Après avoir voté en Floride, Donald Trump a réitéré sa confiance dans les chances républicaines : « J’ai confiance, on gagne avec beaucoup de longueur d’avance », a-t-il affirmé. Sur le risque de violences de ses partisans en cas de défaite, il a rassuré en déclarant : « Ils ne sont pas violents » et en insistant sur son souhait de maintenir le calme.

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Deux soirées électorales bien différentes pour les candidats

Donald Trump passera la soirée électorale en Floride, près de sa résidence de Mar-a-Lago, dans une salle de convention réservée aux invités. En revanche, Kamala Harris a choisi de suivre les résultats à l’université Howard à Washington, son alma mater, avec une soirée où près de 20 000 personnes sont invitées. Des écrans géants et des installations spéciales ont été prévues, avec un lieu réservé jusqu’à vendredi au cas où l’attente des résultats se prolongerait.

Avec plus de 240 millions d’électeurs appelés aux urnes, l’issue de cette élection historique reste incertaine, tandis que le monde entier attend le nom du 47e président des États-Unis. Que le vainqueur soit Donald Trump ou Kamala Harris, les États-Unis se préparent à un possible changement de cap politique, dans un contexte de forte polarisation nationale.

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