Présidentielle au Cameroun : Maurice Kamto dépose sa candidature

Casimir Vodjo
2 Min Read
Maurice Kamto, Homme politique camerounais

Le leader de l’opposition camerounaise, Maurice Kamto, a officiellement déposé sa candidature à l’élection présidentielle du 12 octobre 2025. Porté par le Mouvement africain pour la nouvelle indépendance et la démocratie (MANIDEM), l’ancien patron du MRC pourrait toutefois faire face à des contestations administratives concernant sa démission de son ancien parti.

Ad imageAd image

Au Cameroun, le chef de file de l’opposition, Maurice Kamto, s’est rendu ce vendredi, au siège d’Elections Cameroon (ELECAM) à Yaoundé, pour soumettre son dossier de candidature à la prochaine présidentielle. Accompagné du député Jean-Michel Nintcheu et de plusieurs figures politiques, il a été accueilli par une foule enthousiaste de partisans.

Après sa participation remarquée au scrutin présidentiel de 2018 où il était arrivé en deuxième position, Kamto revient dans la course électorale, cette fois-ci sous la bannière du MANIDEM, une formation d’opposition à l’idéologie panafricaniste.

Connu pour son engagement en faveur d’un changement démocratique par les urnes, l’ancien ministre délégué à la Justice entend incarner une alternative crédible au régime en place. Toutefois, sa candidature suscite déjà de vives réactions dans le camp présidentiel.

Lire aussi :  La RDC et l’AFC/M23 signent un accord de cessez-le-feu à Doha

Selon RFI, plusieurs voix s’élèvent pour questionner la régularité de son dossier. Grégoire Owona, ministre et cadre du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), s’est notamment interrogé sur la validité de sa démission du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), dont il était le président jusqu’à récemment. Le gouverneur de la région concernée aurait-il été officiellement notifié de cette démission avant le dépôt de candidature ? La question reste en suspens.

Plus tranché, Jean de Dieu Momo, membre du gouvernement, estime que la candidature de Kamto sera invalidée, arguant que sa démission n’aurait pas été validée par une autorité administrative compétente.

Share This Article
Leave a Comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *