La Commission de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a vigoureusement réfuté les accusations d’avoir prévu des violences au Ghana, lors des élections générales de décembre 2024, telles que relayées par le tabloïd ghanéen The Herald.
Alors que The Herald, un tabloïd ghanéen a rapporté que la CEDEAO a exprimé des inquiétudes sur de potentielles violences lors des élections générales de décembre 2024, la commission de l’organisation sous-régionale ouest africaine apporte un démenti formel. En effet, dans un communiqué cité par plusieurs médias, la Commission a qualifié ces affirmations de « grossièrement trompeuses » et de « sensationnalistes ».
La CEDEAO rejette fermement les allégations selon lesquelles elle aurait anticipé des violences au Ghana durant le processus électoral. La Commission explique que ses missions pré-électorales ne rendent pas publiques leurs conclusions, lesquelles demeurent confidentielles. « À aucun moment, avant, pendant ou après la mission de vérification des faits, la Cédéao n’a prédit des violences dans le processus électoral », affirme le communiqué, qualifiant de « absurdes » les tentatives de The Herald de dénaturer ses procédures et de tirer des conclusions biaisées.
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« Le Ghana, un modèle de démocratie en maturation »
La CEDEAO réaffirme son respect pour le Ghana, le qualifiant de « modèle de démocratie en maturation et de tolérance sur le continent ». Elle condamne fermement toute tentative d’utiliser son nom de manière inappropriée pour semer la discorde parmi les Ghanéens.
Ce démenti intervient alors que le Ghana se prépare pour ses élections générales prévues en décembre 2024. Parmi les candidats attendus figurent Mahamudu Bawumia, vice-président actuel représentant le Nouveau Parti Patriotique (NPP), et John Dramani Mahama, ancien président et candidat du Congrès National Démocratique (NDC), principal parti d’opposition. Alan Kyerematen, ancien ministre, et Nana Kwame Bediako, homme d’affaires, se présentent également comme candidats indépendants.
La Commission conclut en réaffirmant sa confiance dans la résilience des institutions démocratiques ghanéennes et son engagement à soutenir les élections « transparentes, inclusives et pacifiques » en décembre 2024.