Présidentielle au Sénégal : controverses autour de la nouvelle date proposée pour la tenue du scrutin

Mohamed Fousso
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Les forces politiques au Sénégal ne s’accordent autour de la nouvelle date fixée par le dialogue national pour la tenue du scrutin présidentiel qui devrait consacrer la succession au pouvoir du président Macky Sall. En effet, Amadou Ba, représentant de la Coalition Diomaye président, déclare que cette proposition est totalement illégale et non sujette à la négociation. Du côté du parti PDS, qui a participé au dialogue, on salue la possibilité pour leur candidat Karim Wade de réintégrer la liste des candidats. Cependant, le constitutionnaliste Babacar Gueye, membre du collectif citoyen Aar Sunu Élections, estime que fixer la date au 2 juin remet en cause la décision du Conseil constitutionnel, créant ainsi un vide juridique à partir du 2 avril.

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« Nous considérons qu’une application stricte des décisions du Conseil impose qu’une élection présidentielle, dans le cadre du premier tour, se tienne avant la fin du mandat, qui est le 2 avril, et qu’en aucune façon le président Macky Sall ne pourra rester au-delà d’avril, qui est la fin de son mandat», a-t-il détaillé selon des propos cités par RFI.

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Les critiques de l’opposition sont rejetées par Maguette Sy, le secrétaire national chargé des élections au parti PDS, qui les considère comme de la “mauvaise foi”. Il affirme que le processus est en cours et ne peut être arrêté, soulignant que la prolongation du mandat de Macky Sall et la réouverture de la liste des candidats seront arbitres par le Conseil constitutionnel, avec la possibilité de recours concernant la date proposée.

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