Présidentielle au Sénégal : Karim Wade et Ousmane Sonko écartés, 20 candidatures validées

Mohamed Fousso
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President of Senegal Macky Sall attends the Vaccine Equity for Africa event in Berlin on August 27, 2021, amid the ongoing coronavirus Covid-19 pandemic. (Photo by Tobias SCHWARZ / AFP)

Les Sénégalais qui prendront part à la présidentielle du 25 février prochain au titre de candidats sont désormais connus. Contrairement à 2019 où ils n’étaient que 5 à avoir passé le contrôle du Conseil constitutionnel, ils sont 20 à être retenus cette fois-ci pour briguer la succession du président Macky Sall. En effet, grosses figures d’attraction pour le scrutin, plusieurs candidats qui étaient bien logés dans la projection collective des populations ont cependant vu leur rêve s’échoir.

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Wade et Sonko écartés

C’est le cas par exemple de Karim Wade du PDS qui voit sa candidature finalement invalidée. Il ne faut avoir que la nationalité sénégalaise pour espérer devenir président au Sénégal stipule la constitution. Or, selon le Conseil constitutionnel, Karim Wade n’a perdu sa nationalité française que le 16 janvier à la suite d’un décret publié au Journal officiel français. Donc la déclaration sur l’honneur attestant qu’il n’avait plus sa double nationalité et qu’il a fournie dans son dossier déposé en décembre est « inexacte » pour les sept sages, qui avaient pourtant validé sa candidature dans un premier temps la semaine dernière.

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Ousmane Sonko pour sa part a aussi été écarté de la course à la succession de Macky Sall. En effet, déclaré inéligible dans un premier temps, l’opposant par le biais de ses avocats, avait formulé un recours devant le Conseil constitutionnel. Mais à l’arrivée, l’institution sur la base de sa condamnation à 6 mois de prison pour diffamation à l’encontre du ministre Mame Mbaye Niang que le Conseil constitutionnel a définitivement rejeté la possibilité d’ajouter Ousmane Sonko à la liste des candidats. Cette condamnation confirmée par la Cour suprême le 4 janvier dernier« le rend inéligible pour une durée de 5 ans » peut-on lire sur la décision rendue par le Conseil constitutionnel.


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Des proches de Sonko candidats

Depuis plusieurs semaines déjà, le Pastef envisageait une substitution de candidature en cas de rejet de celle d’Ousmane Sonko. Et c’est Bassirou Diomaye Faye, numéro 2 de l’ex-parti Pastef est le plan B du parti d’Ousmane Sonko. Selon le Conseil, la candidature de ce dernier a été validée. « C’est Diomaye qui est Sonko » pouvait-on ainsi lire dès hier soir sur la page Facebook du porte-parole du parti de l’opposant. En prison pour une affaire pour laquelle il n’a pas encore été jugé, le conseil constitutionnel a estimé que sa détention préventive n’était pas une entrave à l’exercice de ses droits politiques et a confirmé sa candidature

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Deux autres possibilités s’offrent sinon aux partisans d’Ousmane Sonko, Cheikh Tidiane Dieye, ancien directeur de campagne de l’opposant en 2019 ou Habib Sy, l’ancien président de la conférence des leaders de la coalition de l’opposition Yewwi Askan Wi a été parrainé par des députés de l’ex-Pastef.

À noter, parmi les autres candidatures validées figurent le Premier ministre Amadou Bâ, les anciens chefs de gouvernement Idrissa Seck et Mahammed Boun Abda Dione et l’ancien maire de Dakar Khalifa Sall.

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