Présidentielle au Sénégal : la Cour suprême tranche définitivement sur Ousmane Sonko ce jeudi

Mohamed Fousso
Lecture : 3 min

Ousmane Sonko pourrait être définitivement fixé sur son éligibilité ce jeudi. Condamné en juin à deux ans de prison ferme pour corruption de la jeunesse, l’opposant au pouvoir du président Macky Sall jouit toujours de ses droits civiques. En décembre 2023, le tribunal d’instance de Dakar a ordonné sa réinscription sur les listes électorales. Une décision qui lui a donc permis de déposer son dossier de candidature auprès du Conseil constitutionnel pour prendre part à la course à la succession du président sortant. Son dossier sera d’ailleurs examiné cette semaine, apprennent plusieurs médias sénégalais.

Ad imageAd image

Pour l’heure, il est encore permis à Ousmane Sonko d’entrevoir la validation de son dossier de candidature à l’élection présidentielle du 25 février 2025, même si ceci reste théorique. Car, ce jeudi, la Cour suprême doit statuer dans le procès pour diffamation d’Ousmane Sonko. C’est une autre affaire, dans laquelle l’opposant avait été condamné en appel en mai dernier à six mois de prison avec sursis et une amende de 200 millions de francs CFA pour diffamation contre le ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang. M. Sonko l’avait accusé de détournements dans le cadre du projet Prodac de développement agricole.

Lire aussi :  Niger : 05 bandes de malfaiteurs démantelées à Zinder et Maradi

LIRE AUSSI : Tchad : nommé Premier ministre, Succès Masra dévoile la liste de son gouvernement

La condamnation fatale

Ce procès qui est attendu ce jeudi va sceller le sort de M. Sonko quant à sa participation ou non à la course pour la succession du président Macky Sall. Si sa condamnation est maintenue, l’opposant sera définitivement privé de ses droits civiques et éliminé de la course. Ousmane Sonko est candidat à ce scrutin présidentiel, pas sur la liste du Pastef, mais pour le compte de la Coalition Sonko Président 2024. Son investiture annoncée pour le samedi 30 décembre dernier n’a pas eu lieu. Et pour cause, le préfet de Dakar, Chérif Mouhamadou Blondon Ndiaye, par un arrêt, a évoqué des « menaces de troubles à l’ordre public, entrave à la libre circulation des personnes et des biens et risque d’infiltration par des personnes malintentionnées ».

Partager cet article
Laisser un commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *