C’est le début d’une nouvelle phase dans la transition tchadienne entamée au lendemain du décès du président Idriss Déby en 2021. Dans le cadre de la présidentielle du 6 mai prochain, Succès Masra, ancien opposant devenu Premier ministre, a ouvert le bal dans la matinée du 14 avril en lançant une grande caravane à travers la capitale. Jouant la carte de la proximité, le candidat s’offre plusieurs bains de foule. « Transformons l’impossible en possible », déclare-t-il, affichant sa confiance en une victoire dès le premier tour et promettant pour chaque village l’éducation, l’eau, l’énergie et du travail pour les jeunes. Il exprime un message d’espérance et de possibilités, affirmant être celui qui peut réaliser l’impossible.
De son côté, Mahamat Idriss Déby et la coalition Pour un Tchad uni, dont il est le candidat, ont organisé une démonstration de force dans l’après-midi en rassemblant plusieurs milliers de personnes sur la Place de la nation, la plus grande place de Ndjamena, placée sous très haute protection militaire. Le président de transition met en avant son bilan, soulignant qu’il a assuré la continuité de l’État et préservé l’unité du pays pendant trois ans.
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Mahamat Idriss Déby et ses promesses
Il énumère un grand nombre de promesses, notamment la construction d’écoles et de 7 000 kilomètres de routes, l’accès à la santé pour tous, la diversification de l’économie, l’investissement dans l’agriculture, et surtout, l’objectif ambitieux d’atteindre 100% d’électricité dans tout le pays.
Malgré la présence de quelques minivans aux couleurs d’autres candidats, comme l’ancien Premier ministre Albert Pahimi Padacké, qui démarre sa campagne mardi avant d’entamer une tournée dans l’intérieur du pays, la scène politique est dominée par la compétition entre Mahamat Idriss Déby et Succès Masra, qui ont lancé leurs campagnes avec détermination et engagement.