Le président congolais, Félix Tshisekedi, a été officiellement désigné candidat à sa propre réélection pour l’élection présidentielle de décembre 2023 par la coalition politique “l’Union sacrée de la nation” (USN).
Dimanche dernier, lors du premier congrès de l’Union sacrée de la nation (USN) à Kinshasa, le président Félix Tshisekedi a été désigné et investi comme le candidat de cette coalition politique à l’élection présidentielle prévue pour décembre prochain. Cette résolution a été adoptée à l’unanimité par les congressistes et a ensuite été paraphée par les membres du présidium de l’USN.
Le rapporteur général du congrès, André Mbata, a souligné l’importance de permettre au président Tshisekedi de “terminer ce qu’il a commencé”, faisant référence à son premier mandat en tant que président. Cette désignation confirme la volonté du chef de l’État de briguer un second mandat.
En avril de cette année, des milliers de partisans s’étaient réunis au stade des Martyrs de Kinshasa pour officialiser la création de l’Union sacrée de la nation, une coalition de partis politiques soutenant la candidature de Félix Tshisekedi à sa réélection.
Cependant, cette annonce a été précédée par l’opposant Martin Fayulu, qui avait initialement boycotté le processus électoral. Fayulu a récemment annoncé son intention de se présenter à la présidentielle de décembre 2023, citant le manque de transparence dans l’audit du fichier électoral. Il a déclaré que la coalition Lamuka, dont il fait partie, supervisera attentivement le déroulement des élections.
Il est important de noter que lors de l’élection présidentielle de décembre 2018, Félix Tshisekedi avait remporté la victoire avec 38,5% des voix, tandis que Martin Fayulu était arrivé deuxième avec 34,8%. Fayulu avait toujours contesté ces résultats.
Avec Félix Tshisekedi désigné comme candidat de l’Union sacrée de la nation et la décision de Martin Fayulu de se présenter également, la prochaine élection présidentielle en République démocratique du Congo promet d’être une compétition politique intense. Les enjeux sont élevés, car le pays cherche à consolider sa démocratie et à surmonter les défis liés à la stabilité politique et économique. Les regards du monde seront tournés vers cette élection cruciale qui façonnera l’avenir politique de la nation.