Plus de 24 millions d’électeurs sont appelés aux urnes, ce samedi 7 septembre, pour l’élection présidentielle en Algérie. Trois candidats dont le président Abdelmadjid Tebboune, lui-même sont en lice pour un deuxième mandat.
Ce samedi 7 septembre, près de 24 millions d’Algériens se rendent aux urnes pour choisir leur prochain président. Ce scrutin oppose le président sortant Abdelmadjid Tebboune, qui a convoqué les élections deux mois avant la fin de son mandat, à Abdelaali Hassani Cherif, chef du Mouvement de la société pour la paix, et Youcef Aouchiche, leader du Front des forces socialistes.
Les candidats à cette présidentielle en Algérie, ont notamment axé leur campagne sur des enjeux cruciaux tels que le pouvoir d’achat, l’allocation chômage, le revenu universel, la préservation du caractère social de l’État, et la valorisation du potentiel économique de l’Algérie.
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Le président Tebboune, élu pour la première fois en décembre 2019, est largement pressenti pour une réélection. Certains analystes estiment que la décision de rapprocher la date du scrutin, initialement prévue pour décembre, pourrait avantager le président sortant en réduisant le temps de préparation de ses adversaires.
Le camp présidentiel défend cette avance en soulignant l’objectif d’augmenter le taux de participation, qui avait été inférieur à 40 % lors du dernier scrutin. Les électeurs des régions nomades et du Sud ont déjà voté jeudi.