Le candidat du Parti démocrate, Lee Jae-myung, est donné vainqueur de l’élection présidentielle sud-coréenne, selon les résultats définitifs.
Lee Jae-myung va succéder à Yoon Suk-yeol en Corée du Sud. Le candidat du centre gauche a obtenu de 49 % des voix contre 41,15 % pour son principal adversaire, Kim Moon-soo, représentant du Parti du pouvoir populaire (PPP, droite) selon les résultats officiels.
Ce scrutin, organisé en un seul tour, intervient notamment dans un contexte politique particulièrement instable. Le pays sort en effet de six mois de crise majeure provoquée par l’ancien président Yoon Suk-yeol. Le nouveau président a prêté serment ce mercredi.
Une crise institutionnelle sans précédent
En décembre dernier, Yoon Suk-yeol avait instauré la loi martiale sans préavis et mobilisé l’armée pour prendre le contrôle de l’Assemblée nationale, alors largement dominée par l’opposition. Cette tentative de coup de force a rapidement échoué grâce à la mobilisation des parlementaires, qui ont pu voter une motion invalidant la décision présidentielle.
S’en sont suivis plusieurs mois de tensions extrêmes : manifestations massives, arrestation et destitution de Yoon, et succession de présidents par intérim. Ces événements ont profondément ébranlé les institutions du pays et nourri une attente forte de stabilité parmi la population.
La Corée du Sud, est par ailleurs en quête d’un retour à la normalité politique et institutionnelle. L’élection de Lee Jae-myung pourrait donc constituer un nouveau pour le pays.