Présidentielle en Côte d’Ivoire : Laurent Gbagbo saisit la communauté internationale

Paul Danongbe
3 min
Laurent Gbagbo.

Le Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI), présidé par Laurent Gbagbo a adressé une lettre de six pages à plusieurs organisations internationales, dont l’ONU, l’Union africaine, la Cour pénale internationale, l’Union européenne et l’Assemblée nationale française. L’ancien président leur demande d’intervenir pour « faire respecter » la Constitution ivoirienne.

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Côte d’Ivoire : Laurent Gbagbo demande à la communauté internationale de donner sa position sur la candidature de Ouattara

Laurent Gbagbo tente de prévenir contre une nouvelle crise en Côte d’Ivoire. Le parti de l’ancien président écarté de la présidentielle du 25 octobre prochain s’est adressé à plusieurs organisations internationales en ce qui concerne la candidature du président Alassane Ouattara qui brigue un quatrième mandat à la tête du pays. Dans sa lettre consultée par Africaho, le parti demande notamment une « médiation internationale » afin de « prévenir une crise électorale à haut risque ».

Dans ce contexte tendu, le représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, Leonardo Santos Simao, multiplie les rencontres avec les acteurs politiques dans le pays. Dans un entretien avec le président Ouattara qui est d’ailleurs, objet de critiques, ce dernier a lancé un appel à l’endroit de la classe politique ivoirienne dans son ensemble. « Nous en appelons à la responsabilité de tous pour garantir des élections paisibles », a-t-il déclaré selon des propos cités par Jeune Afrique.

La fermeté du pouvoir Ouattara

Du côté du pouvoir, le discours est clair. « Le processus électoral suit normalement son cours. Les candidats déclarés éligibles se préparent à aller en campagne », a affirmé mercredi Kobenan Kouassi Adjoumani, porte-parole du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP). La campagne doit s’ouvrir officiellement le 10 octobre.

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La Constitution limite à deux le nombre de mandats présidentiels. Mais le Conseil constitutionnel estime que l’adoption de la nouvelle loi fondamentale en 2016 a remis les compteurs à zéro, ouvrant la voie à la candidature du président sortant.

Face à lui, quatre prétendants sont en lice : l’ex-ministre du Commerce Jean-Louis Billon, dissident du PDCI, Henriette Lagou, déjà candidate en 2015, ainsi que deux anciens proches de Laurent Gbagbo – son ex-épouse Simone Ehivet et l’ancien ministre Ahoua Don Mello.

Le principal opposant du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), Tidjane Thiam, ainsi que Laurent Gbagbo et Pascal Affi N’Guessan ont vu leur candidature écartées par le Conseil constitutionnel.

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