Présumé ”harceleur et violeur pas comme les autres” au Bénin : Angela Kpeidja répond à l’INF (video)

Africaho
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Angela Kpeidja.

Un pas de plus dans la dynamique de l’Institut National de la Femme qui a saisi Angela Kpeidja par courrier à l’effet de connaitre des agissements du présumé « harceleur et violeur pas comme les autres ». En effet, le mercredi 13 mars 2024, la journaliste de la télévision nationale publiait sur page Facebook, un message dans lequel, elle dénonce un présumé harceleur et violeur qui aurait fait plusieurs victimes. « Au nombre de ses victimes, des jeunes filles en quête d’emploi et de grandes dames mariées qui bien évidemment ont fait le choix du silence », a-t-elle écrit.

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Une publication qui a mis l’Institut National de la Femme en « alerte », et qui a annoncé deux jours après la présente publication, l’ouverture d’un dossier contre X dans ses registres. L’Institut dirigé par Inès Bokpè a également lancé un appel à témoignage dans la perspective de poursuites judiciaires contre le présumé harceleur et violeur. Mais tout particulièrement, l’INF a indiqué avoir également saisi Angela Kpéidja « pour requérir d’elle l’identité du présumé harceleur et violeur ». L’Institut national de la femme apprend avoir aussi invité la journaliste à lui communiquer « tout élément de preuve dont elle disposerait et pouvant concourir à étayer le dossier, à des fins de poursuites judiciaires contre le présumé harceleur et violeur ».


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Je déplore notamment le mépris et la légèreté qui ont caractérisé la réaction de l’institut. Je déplore la peur panique déclenchée au sein des victimes qui nous ont fait confiance, par le communiqué diffusé sur la page de l’institut.

Angela Kpeidja

La réponse interpellante de la journaliste

Dans la matinée du mardi 19 mars, Angela Kpeidja, par le même canal de sa première publication, informe l’opinion avoir répondu au courrier de l’Institut National de la Femme. Mais avec des interrogations et de potentielles velléités d’intimidation que le courrier de l’Institut aurait pu avoir sur les victimes. “Ce traitement réservé à ce lancement d’alerte n’est-il pas de nature à décourager les victimes quant à dénoncer éventuellement les faits dont elles sont objets?”, s’est-elle interrogée dans un premier temps avant de poursuivre. “Est-ce que dans ces conditions, l’INF joue vraiment son rôle de facilitation à la manifestation de la vérité lorsque les victimes vont vers lui?”

Autant de questions que Angela Kpeidja s’est posées, indiquant ensuite sa disponibilité à poursuivre l’œuvre qu’elle a entamée pour l’intégrité physique des femmes. Et pour y arriver, la journaliste dit pouvoir “compter sur la volonté politique affichée du Chef de l’Etat dans la protection des femmes en général”. Connue pour sa détermination à libérer le “moi accusateur” qui hante les femmes victimes de violences sexistes, l’auteure de « Bris de silence » a relaté dans son bouquin des faits de harcèlement qui ont vocation d’édifier les femmes et de révéler la gravité de ces exactions perpétrées par des hommes généralement hors de contrôle. Depuis qu’elle a osé dénoncer ce phénomène qu’elle a elle-même subi, cette journaliste est devenue un exemple et une référence en matière de lutte pour le droit des femmes.

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L’opinion publique attend l’issue que va connaitre ce dossier qui cristallise depuis peu toutes les attentions !

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