Joseph Djogbénou soulève des interrogations sur les politiques agricoles du pays en ce qui concerne les fluctuations observées ces derniers sur le prix du maïs. Le président de l’Union Progressiste Le Renouveau, a évoqué mercredi 5 juin 2024, une hypothèse inattendue lors de la récente réunion de reddition de comptes du gouvernement béninois à Akpakpa dans le Littoral. En pointant du doigt l’impact de l’aviculture sur la flambée des prix du maïs, il soulève une dimension souvent négligée de la crise alimentaire.
En effet, les derniers mois ont été marqués par une augmentation significative des prix du maïs sur le marché béninois, incitant le gouvernement à prendre des mesures telles que l’interdiction de l’exportation de certains produits agricoles, dont le maïs. Cependant, face aux populations à Akpakpa, une autre explication a été avancée par Joseph Djogbénou.
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Selon lui, l’impact de l’aviculture sur la production nationale de maïs est une dimension souvent négligée de cette crise. En 2016, le président Patrice Talon a interdit l’importation de produits congelés, dont les poulets, en raison des risques pour la santé. Cette décision a conduit à l’élevage local de volailles, principaux consommateurs de maïs pour leur alimentation. Ainsi, Joseph Djogbénou a souligné que la demande croissante en maïs pour l’alimentation animale contribue à la hausse des prix de cette céréale sur le marché national.
Malgré ces défis, cherté reste optimiste quant à une possible inversion de cette tendance. Avec l’interdiction de l’importation de maïs, il estime que le prix du maïs devrait commencer à baisser sur le marché, apportant ainsi un répit aux consommateurs béninois.