En visite à Washington du 9 au 11 juillet 2025, cinq chefs d’État africains ont été reçus par Donald Trump pour un mini-sommet axé sur la sécurité, le commerce et la migration. L’occasion pour plusieurs d’entre eux, dont les présidents du Gabon, du Sénégal et de la Mauritanie, d’apporter publiquement leur soutien à la candidature de l’ancien président américain au prix Nobel de la paix, notamment pour son rôle dans la réconciliation entre la RDC et le Rwanda.
Réunis à Washington autour de l’ancien président américain Donald Trump, plusieurs chefs d’État africains ont exprimé leur admiration pour ses récentes actions diplomatiques, notamment dans la crise entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda. Trois d’entre eux – les présidents du Gabon, du Sénégal et de la Mauritanie – se sont prononcés en faveur de sa candidature au prix Nobel de la paix.
Le président gabonais Brice Clotaire Oligui Nguema a salué les « efforts concrets » de Trump, estimant qu’il avait réussi là où les chefs d’État de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC) avaient échoué. « Aujourd’hui, c’est le président Trump, un président d’ailleurs, qui ramène la paix dans la CEEAC. Je pense qu’il le mérite ce prix Nobel », a-t-il déclaré, soulignant l’importance de l’accord entre la République démocratique du Congo et le Rwanda dans sa région.
Même ton du côté du président mauritanien Mohamed Ould Ghazouani, qui, tout en reconnaissant ne pas être un spécialiste du processus d’attribution du Nobel, a affirmé que la Mauritanie « ne se présentera jamais pour s’opposer » à une telle reconnaissance. Il a insisté sur le fait que Trump « travaille déjà beaucoup pour la paix à travers le monde, sans distinction de continent ».
« Ce sera la décision du jury…! »
Pour sa part, le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a rappelé que la décision revient au jury Nobel, mais il a reconnu que les « résultats en si peu de temps » jouent en faveur de Trump. « Le monde entier voit ça et apprécie ça », a-t-il souligné, tout en félicitant l’ex-président pour les initiatives déjà menées.
La promotion de la candidature de Trump a aussi été appuyée par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, reçu en tête-à-tête à la Maison Blanche le 7 juillet. Ce dernier a déclaré avoir officiellement proposé la candidature de Trump au comité Nobel, lettre à l’appui. Ces soutiens interviennent dans un contexte international tendu, alors que Trump affirme vouloir jouer un rôle clé dans la résolution du conflit à Gaza et en Ukraine.