Ce mardi, la Criet a ouvert l’un des procès les plus attendus de l’année, impliquant Oswald Homeky et Olivier Boko, anciens collaborateurs du président Patrice Talon. Accusés de complot contre l’autorité de l’État, de corruption et de faux certificat, les deux personnalités ont plaidé non coupables dès l’ouverture de l’audience.
Le procès de l’ancien ministre des Sports, Oswald Homeky, et de l’homme d’affaires Olivier Boko, s’est ouvert ce mardi matin à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet). Les deux accusés, présents dès 8 heures, sont poursuivis pour des charges lourdes : complot contre l’autorité de l’État, corruption d’agent public et usage de faux certificat.
Le dispositif de sécurité autour de la Criet a été renforcé, avec un déploiement important de policiers, des barrages et des restrictions de circulation dans le périmètre. À l’intérieur de la salle d’audience, les proches des accusés, notamment Sonia Nieri Boko, épouse d’Olivier Boko, ont pris place pour assister à ce procès qui s’annonce décisif.
Dès l’ouverture des débats, Oswald Homeky et Olivier Boko ont fermement rejeté les accusations portées contre eux, plaidant non coupables des trois infractions mentionnées dans le dossier. Cette prise de position atteste de la détermination des deux hommes à défendre leur innocence face à des charges qui, si elles étaient avérées, pourraient entraîner de lourdes conséquences judiciaires et politiques.
Les avocats des accusés ont commencé à exposer leur stratégie de défense, mettant en avant l’absence de preuves concrètes et dénonçant une procédure qu’ils estiment biaisée. En parallèle, le ministère public a insisté sur la gravité des faits reprochés et son impact potentiel sur la stabilité institutionnelle du pays.