Face à la recrudescence des cas de rage canine au premier trimestre 2025, les ministères de la Santé et de l’Agriculture appellent à la vigilance. Le décès d’un enfant de huit ans à Djidja rappelle la nécessité d’accroître la prévention.
La rage refait surface au Bénin et inquiète les autorités sanitaires. Dans un communiqué conjoint en date du 28 avril 2025, le ministre de la Santé et son homologue de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche ont alerté la population sur une recrudescence des cas de rage canine observée dans plusieurs communes du pays. Cette maladie a déjà coûté la vie à un jeune garçon de huit ans dans l’arrondissement d’Oungbega, dans la commune de Djidja.
La rage est une maladie virale grave qui se transmet à l’homme principalement par morsure, griffure ou léchage d’animaux infectés, notamment les chiens, les chats et les singes. Si une prise en charge médicale rapide permet souvent de sauver les victimes, l’absence de soins ou la négligence peut s’avérer fatale.
Des mesures de prévention
Pour contrer la propagation de la rage, le gouvernement béninois rappelle les efforts engagés depuis 2021, notamment les campagnes de vaccination à tarif réduit et les opérations de sensibilisation à l’endroit des propriétaires d’animaux domestiques. Ces actions ont été renforcées par un meilleur accès aux soins vétérinaires de proximité. En parallèle, les hôpitaux et centres de santé du pays ont été équipés pour garantir une prise en charge efficace des personnes exposées.
Malgré ces efforts, le laxisme de certains propriétaires et la présence de chiens errants continuent d’alimenter la chaîne de transmission. Les autorités annoncent donc une mesure radicale : tout animal laissé en divagation sera désormais abattu par les services compétents.