Après plusieurs mois de détresse, 267 migrants Béninois en situation difficile en Algérie s’apprêtent à regagner leur terre natale. Deux vols, prévus les 3 et 5 décembre 2024, permettront à ces compatriotes de retrouver Cotonou, grâce à une démarche dynamique de la diplomatie béninoise.
Après des mois d’incertitude et de conditions de vie précaires, plus de 200 citoyens béninois bloqués en Algérie verront leur situation s’améliorer avec un retour imminent au pays. Ce rapatriement s’inscrit dans le cadre d’un programme de retour volontaire, fruit d’une étroite collaboration entre le gouvernement béninois, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et les autorités algériennes.
En effet, une mission béninoise dépêchée en Algérie le 24 novembre 2024 a permis d’identifier et de fournir des documents de voyage aux ressortissants concernés. « Plus de 200 Béninois ont été formellement identifiés avec la preuve de leur nationalité, et la délivrance des passeports biométriques est en cours », a confirmé à Africaho, une source proche du ministère des Affaires étrangères.
Un ouf de soulagement pour ces migrants béninois
Deux vols sont notamment programmés pour ce rapatriement : le premier décollera le mardi 3 décembre à 3 heures du matin, et le second est prévu pour le jeudi 5 décembre. Selon Bakari, un des responsables du collectif des Béninois en Algérie, ces vols marquent la fin d’une attente longue et éprouvante. « Nous sommes très heureux à l’idée de rentrer chez nous après des mois difficiles. Nos autorités ont fait preuve d’une grande écoute et ont agi pour concrétiser ce retour », a-t-il d’ailleurs déclaré saluant ainsi les efforts du gouvernement béninois.
Cette annonce qui montre à la fois la bonne foi des autorités béninoises, mais celles algériennes aussi constitue sans doute, un ouf de soulagement pour ces migrants béninois. Car, les plus de 200 béninois avaient notamment lancé un cri de détresse sur des « conditions de vie inhumaines » en Algérie. Selon nos informations, ils vont être pris en charge par l’Etat béninois, dès leur retour au bercail.