Accusé de mauvaise gestion et menacé de destitution, Vital Kamerhe a annoncé, ce lundi 22 septembre, sa démission de la présidence du Parlement en République Démocratique du Congo (RDC).
RDC : menacé de destitution, Vital Kamerhe démissionne
Alors que le vote de sa destitution paraissait inévitable, Vital Kamerhe a pris de court ses détracteurs en présentant sa démission de la présidence de l’Assemblée nationale. L’annonce a été faite en fin d’après-midi de ce lundi, devant la conférence des présidents de commissions et de groupes parlementaires.
Depuis plusieurs jours, l’ancien directeur de cabinet de Félix Tshisekedi faisait face à une fronde grandissante, avec à la clé, une pétition initiée par des élus de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) et soutenue par d’autres formations. Les signataires l’accusaient de mauvaise gestion des fonds parlementaires, d’opacité dans l’administration de l’institution et de blocage du contrôle parlementaire. Malgré des efforts d’apaisement, Kamerhe n’a pas réussi à maintenir l’équilibre des forces en sa faveur.
Dans l’attente de l’élection d’un nouveau bureau, la direction de l’Assemblée est provisoirement assurée par le vice-président Isaac Tshilumbayi.