Félix Tshisekedi met les acteurs impliqués dans l’organisation des élections en RDC en garde contre la corruption électorale. Le président en début d’un second mandat a souligné l’impérieuse nécessité de mettre fin à ces pratiques corruptrices et a appelé à des sanctions rigoureuses pour toute personne prise en flagrant délit.
En effet, lors d’une réunion à la Cité de l’Union Africaine ce mardi, il a évoqué avec la ministre d’État, ministre de la Justice et garde des Sceaux, Rose Mutombo, au sujet des allégations de corruption impliquant des députés provinciaux qui vendraient leurs voix aux candidats sénateurs et gouverneurs.
En tant que garant du bon fonctionnement des institutions, le président a chargé la ministre de la Justice de travailler en collaboration avec le Procureur général près la Cour de cassation pour enquêter sur ces accusations de corruption.
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« Cela doit s’arrêter. On ne peut pas continuer à accepter une telle corruption à ciel ouvert. Il faut qu’il y ait des sanctions sévères pour tout celui qui sera attrapé en train de monnayer sa voix », a déclaré la ministre de la Justice Rose Mutombo. « Celui qui sera arrêté ne pourra que tirer les conséquences de son comportement », a-t-elle ajouté.
En République Démocratique du Congo, les élections des sénateurs , initialement prévues pour le 31 mars et le 7 avril 2024 respectivement, ainsi que celles des gouverneurs et vice-gouverneurs de provinces ont été reportées de trois semaines. Selon le calendrier révisé publié par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), les sénatoriales se tiendront le 21 avril prochain et le scrutin pour les gouverneurs et vice-gouverneurs est prévu pour le 28 du même mois.