RDC: «Tshisekedi doit partir», l’opposition lance l’offensive de la présidentielle à Kinshasa

Paul Danongbe
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Martin Fayulu lors du meeting à Kinshasa, le 25 juin 2023. © RFI / Pascal Mulegwa

En République Démocratique Conglolaise (RDC), l’opposition a tenu un meeting ce dimanche 25 juin 2023 dans à Kinshasa à six mois des élections générales. Plusieurs leaders réunis autour de Martin Fayulu ont scandé des slogans contre le régime du président Félix Tshisekedi.

 

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L’opposition congolaise lance l’offensive des élections générales prévues pour décembre 2023. Après deux manifestations reportées et une interdite, les leaders de l’opposition au pouvoir Tshisekedi se sont réunis dimanche autour d’un meeting à Kinshasa sur la place sainte Thérèse, au cœur d’un district populaire.

Selon RFI, c’est Martin Fayulu communément appelé « président élu » ou « commandant du peuple » qui a conduit ce meeting auxquel, de nombreux militants munis de drapeaux ont participé. Entouré des secrétaires généraux des partis de Moïse Katumbi, Augustin Matata et Delly Sessanga, l’opposant Fayulu a scandé des slogans contre le régime Tshisekedi.

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« En 5 ans, Tshisekedi n’a rien fait, que dira-t-il en décembre ? », ont notamment lancé les foules depuis le terrain sablonneux, rapporte le média français. Tour à tour, les autres responsables ont invité les militants à commencer déjà par œuvrer au départ de l’actuel président congolais.

Pour Dieudonné Bolengetenge, le chef du parti de Katumbi,« coûte que coûte, avec ou sans élections en décembre, Tshisekedi doit partir ». Franklin Tshiamala, du parti de Matata quant à lui durcit le ton sur les cas d’éventuelles fraudes. « Plus question de fraude, pas question d’accompagner l’incompétence », a-t-il avancé.

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Le mot boycott ne fait pas partie de mon langage.

Martin Fayulu

Clarifiant sa position sur la posture qu’il pourrait adoptée face à une “éventuelle manœuvre” du pouvoir Tshisekedi, l’opposant indique qu’il maintient son activisme et son dynamisme habituels dans l’œuvre qui va consacrer le départ de Félix Tshisekedi. Il rappelle ses conditions qui sont notamment la reconstitution du fichier électoral et son audit.

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Martin Fayulu face aux nombreux militants a par ailleurs exprimé son espoir de ce que les rencontres avec l’opposition annoncées par la Ceni serviront à rappeler les conditions énoncées.

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