Vital Kamerhe pourrait à nouveau diriger l’Assemblée nationale en RDC. Lors d’une primaire organisée par le groupe politique affilié à Félix Tshisekedi, il a surpassé mardi les deux autres candidats : Christophe Mboso, l’actuel président de la chambre basse du Parlement, et Modeste Bahati, ancien président du Sénat.
Vital Kamerhe, qui a déjà occupé le poste de président de l’Assemblée nationale de la RDC de 2006 à 2009 sous Joseph Kabila, va ainsi faire son retour au perchoir. Néanmoins, la compétition pour cette investiture a été ardue. Les trois candidats à la présidence de l’Assemblée nationale ont fait preuve de fermeté. Leurs discours, prononcés devant leurs pairs, ont gravité autour de trois thèmes principaux : la loyauté envers Félix Tshisekedi, l’amélioration des conditions de vie des députés, et l’importance des missions parlementaires.
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Dès le départ, tous ont affirmé leur engagement sans faille envers Félix Tshisekedi. Vital Kamerhe, dont les ambitions présidentielles sont plus manifestes que celles des autres, a mis en avant son expérience antérieure à la tête de l’Assemblée. Il a souligné avoir été parmi les premiers à croire en Tshisekedi, bien avant son accession à la présidence.
De son côté, Christophe Mboso a insisté sur son absence d’ambitions présidentielles et a rappelé qu’il avait considérablement augmenté le salaire des députés. Cependant, cet argument n’a pas suffi à convaincre.
Modeste Bahati, professeur d’économie et ancien président du Sénat, a quant à lui mis l’accent sur son bilan à la tête de cette institution. Il a particulièrement insisté sur le suivi de l’exécution du budget, critiquant son déséquilibre entre les prévisions et la réalisation. Un plaidoyer qui n’a pas séduit les députés de l’Union sacrée. Ils ont préféré Vital Kamerhe qui, 15 ans après, reviendra à la présidence de l’Assemblée nationale.