Les usagers de la route seront soumis dans les prochains mois à une opération de contrôle de routine de la Police républicaine. Selon les précisions du DGPN, l’une des mesures phares mentionnées concerne l’obligation pour tous les engins de disposer de plaques d’immatriculation. Il a averti que les véhicules circulant sans ces plaques seront retirés de la circulation. De plus, Soumaïla Yaya a souligné l’obligation du port du casque tant pour le conducteur que pour le passager, avec une mise en garde sévère à l’encontre des contrevenants.
Il a insisté sur l’importance de rouler sur la piste cyclable, indiquant que la répression concernera tous les usagers de la route, y compris les forces de défense et de sécurité. « Ceux qui n’ont pas les plaques d’immatriculation, allez mettre vos plaques d’immatriculation. Si vous ne mettez pas les plaques d’immatriculation, les engins seront retirés de la circulation », va-t-il prévenir.
Le DGPR a également adressé un avertissement spécifique aux clubs de motards qui enfreignent les règles de la route, soulignant que leur comportement indiscipliné ne sera plus toléré. Il a déclaré : “Il y a certains parmi vous qui sont en train de faire les fous avec nous. Mais ils n’ont pas seuls le monopole de la folie. Ils s’en fichent, roulent comme ils veulent. Ils veulent dépasser tout le monde (…). Nous, on va les empêcher désormais de le faire”.
LIRE AUSSI :
Les précisions du Centre national de sécurité routière
La conférence de presse a également vu la participation du directeur du Centre national de sécurité routière (CNSR), Aubin Adoukonou, qui a salué la détermination de la Police Républicaine à discipliner les usagers indélicats. Il a souligné que les mesures annoncées ne visaient pas à créer des taxes, mais à garantir la sécurité routière.
Par ailleurs, le DG du CNSR a rappelé l’adoption prochaine d’un nouveau code routier visant à adapter les règles de conduite aux spécificités du Bénin et à mettre en place des mesures plus efficaces, notamment en qualifiant l’excès de vitesse comme un délit. Selon lui, cette mesure vise à prévenir les dommages aux édifices publics causés par des comportements irresponsables sur les axes routiers.