Représentativité des femmes dans les instances de prise de décision : “Ce n’est pas un luxe, c’est une urgence démocratique”, Hadjia Mariam Djaouga

Touré Soulémane
3 min
Hadjia Mariam Djaouga, ministre Conseillère aux Affaires Sociales et au Travail

En marge de la Gaani 2025 à Nikki, la ministre conseillère aux Affaires Sociales et au Travail, Hadjia Mariam Djaouga Sacca, a pris part à la 3e édition des Rencontres Intergénérationnelles des Femmes Leaders Politiques du Bénin qui se tient du 11 au 13 septembre 2025. A cette occasion, elle a réaffirmé son engagement en faveur du leadership féminin.

Ad imageAd image

« Une urgence démocratique » : le cri de Hadjia Mariam Djaouga pour les femmes en politique

Hadjia Mariam Djaouga hausse le ton quant au leadership féminin. En effet, du 11 au 13 septembre 2025, Nikki accueille les Rencontres Intergénérationnelles des Femmes Leaders Politiques du Bénin, baptisées Gnon Kogui Nikki 2025. Organisé en marge de la Gaani, l’événement rassemble les grandes figures féminines de la vie politique nationale autour du thème : « Faire mieux en matière de représentativité des femmes dans les instances de prise de décision ».

Aux côtés de la vice-présidente Mariam Chabi Talata et de la ministre du Numérique Aurélie Adam Soulé Zoumarou, Hadjia Mariam Djaouga a porté un message fort. D’abord, militante de longue date pour l’égalité femmes-hommes, elle a appelé à une mobilisation immédiate. “Le leadership féminin n’est pas un luxe, c’est une urgence démocratique”, a-t-elle martelé devant un auditoire composé d’élues, de responsables politiques et de jeunes femmes engagées.

Lire aussi :  Cotonou : un conducteur de taxi-moto meurt dans une collision avec un camion

Ensuite, la ministre conseillère a salué la vision et l’engagement de la vice-présidente. “Votre initiative traduit non seulement une vision, mais aussi votre engagement à vous inscrire dans la dynamique impulsée par le président Talon et son gouvernement”, a-t-elle déclaré.

Par ailleurs, pour Hadjia Mariam Djaouga, le leadership féminin doit s’inscrire dans une logique de complémentarité. “Ce n’est pas une concurrence avec le leadership masculin. C’est une politique plus inclusive, plus à l’écoute, plus ancrée dans les réalités du terrain”, a-t-elle insisté.

Elle a également souligné l’impact des politiques publiques mises en œuvre depuis 2016, qui “redonnent la parole aux femmes” et « “repositionnent le leadership féminin dans la gouvernance politique”.

Pour finir, la ministre conseillère aux Affaires Sociales et au Travail a lancé un appel fort. “Engageons-nous, non pas demain, aujourd’hui, pour que nos filles n’aient plus à se battre pour être entendues”, a-t-elle martelé. La parole est dite. Le combat continue.

Partager cet articles
Soulémane Touré, journaliste béninois, diplômé des Sciences de l’Information et de la Communication (Option radio). En poste à Africaho, je dispose d'une solide expérience dans la presse en ligne. Contact whatsapp : 01 56121216 E-mail : sulassanabambitoure@gmail.com
Laisser un commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *