Wilfried Léandre Houngbédji apporte des clarifications sur la récente admission à la retraite d’office des Forces de Défense et de Sécurité. Lors d’un point de presse qu’il a animé mercredi 24 janvier 2024 en marge du compte rendu du conseil des ministres, il s’est fait plus que clair : « Ce n’est pas une punition ».
En effet, selon les dispositions du décret N°2024-008 du 9 janvier 2024, détaillant les modalités d’octroi d’allocations de mise à la retraite pour les fonctionnaires des FDS assimilés, ces agents ne seront pas laissés sans soutien financier. La mise à la retraite anticipée a suscité diverses réactions au sein de l’opinion publique, certains la considérant comme une mesure punitive, tandis que d’autres pensent qu’elle vise spécifiquement certains hauts gradés de l’armée.
Face à la polémique Wilfried Léandre Houngbédji affirme que cette mesure n’était pas une punition et qu’elle suivait des pratiques courantes dans d’autres pays. Selon lui, cette décision est légale et ne cible pas spécifiquement les hauts gradés de l’armée, contrairement à ce que pense une partie de la population.
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Les assurances sur le paiement des pensions
Le porte-parole du gouvernement a également profité de l’occasion pour rassurer les 1074 agents des FDS mis à la retraite, soulignant qu’ils pouvaient percevoir leur pension dès le premier mois suivant leur admission à la retraite.
Le décret N°2024-008 du 9 janvier 2024, régissant les allocations de mise à la retraite, comprend quatre articles. Le premier article stipule que la pension de retraite est calculée en tenant compte des avancements automatiques d’échelons jusqu’à la date de retraite normale en considération du grade acquis à la date de mise à la retraite d’office. Les articles suivants détaillent les modalités d’octroi des allocations mensuelles pendant la première année de mise à la retraite et les allocations complémentaires pour les années suivantes. Ces allocations visent à compenser la différence entre le salaire à la date de mise à la retraite et le montant de la pension. L’ensemble de ces allocations vise à assurer une transition financière adéquate pour les fonctionnaires concernés