Le reversement des Aspirant au Metier d’Enseignant (AME), promis par le gouvernement pour débuter en 2025 aura bel et bien lieu. Cette assurance a été donnée le vendredi 12 septembre par le secrétaire général adjoint du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji.
Bénin : le reversement des AME toujours à l’agenda du gouvernement
À la veille de la rentrée scolaire 2025-2026, la question du reversement des Aspirants au Métier d’Enseignant (AME) suscite débat au sein de l’opinion et dans les milieux éducatifs. Alors que ces AME expriment leur colère et indignation suite à ce qu’ils qualifient de promesse non tenue par l’Etat, le régime tente de rassurer.
« Le gouvernement a dit que c’est au budget 2025 qu’on va commencer. On est encore en 2025. Si ça change, je viendrai vous dire que ça a changé et je vous dirai pourquoi ça a changé », a clarifié Wilfried Léandre Houngbédji. Une assurance de plus pour ces AME qui pressent le gouvernement à passer des paroles aux actes.
Peu avant la rentrée scolaire, les différentes organisations regroupant les AME sont montées au créneau pour inviter le gouvernement à tenir la promesse, qu’est leur reversement en agent contractuel de l’Etat. De son côté, le gouvernement avait annoncé qu’il est prévu dans la loi des finances 2026, le reversement d’un premier groupe de 3000 à 3500 parmi les 32 000 AME qui servent le système éducatif béninois.
Les AME entre espoirs et prudence !
Par ailleurs, si l’attente paraissait déjà longue, les récentes déclarations de la Vice-présidente de la République à N’Dali a ravivé la colère des AME. Selon Mariam Chabi Talata, le gouvernement « ne va pas céder aux pressions qui ne tiennent pas compte des impératifs liés à l’obligation de résultats dans l’enseignement pour prendre des décisions ». Plus loin, elle qualifie la pression des AME « d’une sorte de chantage ».