Les deux femmes qui avaient diffusées sur internet la rumeur sur la transidentité de Brigitte Macron ont été condamnées jeudi 12 septembre 2024 par le tribunal correctionnel de Paris pour diffamation.
Les deux femmes ont été condamnées à une amende de 500 euros avec sursis, et un total de 8.000 euros de dommages et intérêts à Brigitte Macron, et 5.000 euros à son frère Jean-Michel Trogneux.
Au cœur du dossier, une théorie resurgissant régulièrement sur les réseaux sociaux depuis l’élection d’Emmanuel Macron en 2017, selon laquelle Brigitte Macron, n’aurait jamais existé. Mais que son frère Jean-Michel aurait pris cette identité après avoir changé de sexe. Elles avaient largement contribué à la faire connaître en 2021, via une longue « interview » de plus de quatre heures où la première, la « médium » Amandine Roy, interrogeait sur sa chaîne YouTube la seconde, Natacha Rey, « journaliste indépendante autodidacte » sur la découverte de cette « tromperie », « escroquerie », de ce « mensonge d’État ».
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Dans l’entretien de quatre heures diffusé sur YouTube, les auteurs de cette diffamation ont évoquées des interventions chirurgicales Brigitte Macron aurait subies, prétendant qu’elle ne serait pas la mère de ses trois enfants et ont données des informations personnelles sur son frère. Elles sont allées jusqu’à diffuser des photos de famille et souligner les prétendues preuves d’intervention chirurgicale.