La mort d’Alexeï Navalny continue de générer des réactions vives et des tensions entre la Russie et l’Occident. Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin, a déclaré ce 19 février que l’enquête sur cette tragédie était toujours en cours et qu’aucune conclusion définitive n’avait été tirée. Il a également souligné que le Kremlin n’était pas impliqué dans la restitution du corps de Navalny à sa famille, précisant que cette question ne relevait pas de la compétence de l’administration présidentielle.
Face aux accusations occidentales, Dmitri Peskov a qualifié ces déclarations d’« odieuses ». Il a par ailleurs insisté sur le fait qu’il n’était pas approprié, dans le contexte actuel de l’enquête, de formuler de telles affirmations sans disposer de toutes les informations nécessaires.
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La France et les Etats-Unis au devant des accusateurs
Les États-Unis et la France, parmi d’autres pays occidentaux, ont accusé la Russie, attribuant au Kremlin la responsabilité du décès d’Alexeï Navalny. Le président américain Joe Biden a salué le courage de l’opposant russe, tandis que le président français Emmanuel Macron a interprété cet événement comme une manifestation de la faiblesse du Kremlin et de la peur de toute opposition.
Du côté des enquêteurs russes, la porte-parole de Navalny a annoncé que l’enquête sur la mort en prison avait été prolongée, sans fournir de délai précis. Elle a également critiqué l’opacité entourant le dossier, accusant les autorités russes de mensonges et de manœuvres dilatoires.
La veuve d’Alexeï Navalny, Ioulia Navalnaïa, a rencontré les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne ce 19 février. Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a souligné l’importance de la situation et l’attention internationale portée à cet événement tragique.