Salon du Cheval d’El Jadida au Maroc : Faiçalh Lafia s’imprègne d’expériences utiles pour relancer la filière équine au Bénin

Narcisse Aberekere
3 min
Faiçalh Lafia, président de l’Association équestre et sportive Bio-Guérra Club Hippique du Bénin

Organisé sous le haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le président de l’Association équestre et sportive Bio-Guérra Club Hippique du Bénin, Faiçalh Lafia, a pris part à la 16ᵉ édition du Salon du Cheval d’El Jadida, au Maroc. Cet événement international s’est tenu du 30 septembre au 5 octobre 2025 et a réuni plusieurs acteurs du monde équestre.

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Le Bénin représenté au Salon du Cheval d’El Jadida par Faiçalh Lafia

Le Maroc a une longue tradition équestre où le cheval occupe une place de choix dans la culture et l’histoire. Durant six jours, des cavaliers, éleveurs, formateurs et artisans venus de divers pays ont échangé sur les réalités de la filière. L’ambiance mêlait passion, fierté et professionnalisme, avec au programme des compétitions, des expositions et des spectacles de voltige.

Selon Ducoin Infos, le représentant béninois, Faiçalh Lafia, a vécu cette immersion comme une véritable école. Il dit avoir été impressionné par la rigueur et la qualité de l’organisation. “C’est une exposition spectaculaire”, confie-t-il, tout en soulignant l’engagement des acteurs marocains pour le développement de leur filière. Selon lui, cette expérience a mis en lumière le retard que connaît le Bénin dans ce domaine. “Je crois que nous allons nous mettre au pas”, affirme-t-il avec réalisme.

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Selon le media, plusieurs délégations africaines présentes ont profité de ce rendez-vous pour nouer des partenariats et s’inspirer des bonnes pratiques observées sur place. Une démarche qui cadre avec la volonté du président du Bio-Guérra Club Hippique du Bénin. À son retour, il prévoit de réunir les cavaliers béninois afin de partager les enseignements tirés du Salon et de réfléchir ensemble à la relance du secteur. Il invite également les associations de Nikki, Parakou et Djougou à travailler main dans la main pour bâtir une filière plus solide. “Le cheval est un animal qu’on ne finit jamais d’étudier”, rappelle-t-il, convaincu que la passion doit s’accompagner d’efforts constants.

Faut-il le rappeler, le gouvernement béninois, à travers un décret signé par le président Patrice Talon, a récemment autorisé la création d’un centre équestre militaire et civil. Pour Faiçalh Lafia, cette décision traduit une volonté limpide de moderniser et de structurer la filière. “Nous sommes prêts à aller de l’avant pour rehausser la filière équestre au Bénin”, déclare-t-il, tout en saluant l’appui de l’État.

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