La frontière entre le Bénin et le Niger est désormais fermée. Les autorités béninoises actent ainsi, les sanctions prononcées par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) après le coup d’Etat qui a conduit à l’éviction de Mohamed Bazoum.
Coup dur pour le Niger ! Après les sanctions prises par la Cédéao contre le pays en raison du coup d’Etat, la tendance est déjà à l’application de ces sanctions économiques et financières. Aux dernières nouvelles, le Bénin est passé à l’acte. Le gouvernement de Talon a fermé la frontière principale liant Cotonou à Niamey.
Si aucune communication officielle n’a filtré sur le sujet, le constat est pourtant palpable sur le terrain. « Des centaines de camions contenant des denrées alimentaires bloqués sur plusieurs dizaines de kilomètres. De plus, en matière d’approvisionnement, Attral qui assure le positionnement des conteneurs au niveau du port de Cotonou rejette déjà tous les conteneurs en transit sur le Niger », a alerté notre consœur nigérienne, Samira Sambou.
Les sanctions Cédéao déjà effectives ?
Ce blocage constaté sur l’axe Cotonou-Niamey s’apparente à une application effective des sanctions économiques et financières prises par les Chefs d’Etat de la Cédéao à Abuja dimanche dernier. Le Bénin est surement un des premiers pays à rendre appliquer ces sanctions visant à asphyxier le Niger et pousser les putschistes à la sortie.