Poursuivis pour corruption, abus de fonction et harcèlement sexuel, treize agents de la Zone industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ) ont comparu lundi 10 mars 2025 devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Le ministère public a requis cinq (05) ans de prison contre neuf (09) d’entre eux et a demandé la relaxe de quatre autres.
La Zone Industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ) secouée par un scandale sexuel. Les prévenus ont comparu lundi 10 mars devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). En effet, le scandale qui éclabousse la cité industrielle remonte à 2024. D’abord, un réseau aurait été mis en place au sein de la zone économique pour extorquer de l’argent aux femmes en quête d’emploi ou leur promettre des promotions en échange de faveurs sexuelles.
Ensuite, selon l’accusation, treize (13) agents sont impliqués dans ces pratiques répréhensibles. Lors de l’audience, le ministère public a selon l’Investigateur, estimé que les charges étaient suffisamment accablantes contre neuf (09) prévenus et a requis « cinq ans de prison » contre eux. En revanche, il a invité la Cour à « relâcher quatre prévenus au bénéfice du doute ».
Des sanctions financières demandées
En plus des peines de prison, le parquet a sollicité la condamnation des accusés à payer « la somme de deux millions de francs CFA » et à verser « le même montant aux victimes ». La partie civile, représentée par les sociétés Sipi-Bénin et Bénin Cajou, a pour sa part exigé le « franc symbolique » tout en insistant sur la nécessité de sanctionner les prévenus pour avoir « terni l’image de la GDIZ ». Les treize mis en cause, détenus depuis le 27 juin 2024, seront fixés sur leur sort le 14 avril 2025, date du délibéré.