Institution habilitée à défendre la femme béninoise dans ses intérêts tout comme dans ses droits, l’INF est préoccupée par la nouvelle de scandale sexuel qui a secoué la zone industrielle de Glo-Djigbé. Ces dernières semaines, des révélations récentes ont fait cas des cas d’abus, d’escroquerie, de harcèlement et d’agressions sexuelles au sein de ce pole industriel. Selon plusieurs sources médiatiques, des individus malveillants profitent de femmes et de jeunes filles en quête d’emploi, perpétrant ainsi ces actes répréhensibles.
La société civile s’est mobilisée pour dénoncer ces agissements. Suite à une déclaration de la Société des Industries de la Place Industrielle (SIPI), l’INF, représenté par sa présidente Huguette Bokpe Gnacadja, a finalement brisé le silence au travers d’une conférence de presse. Elle a affirmé que l’INF collabore avec les autorités judiciaires pour que les responsabilités soient établies et que les coupables soient jugés conformément à la loi.
Avant d’exprimer son soutien aux victimes, souvent contraintes au silence, Huguette Bokpè Gnacadja a évoqué les ressources et le pouvoir dont dispose l’INF pour assister les victimes et poursuivre les auteurs devant les tribunaux compétents.
Elle a également clarifié le mandat de l’INF, qui vise à garantir aux femmes un accès équitable au marché du travail, dans un environnement sûr et respectueux de leur intégrité.
La présidente de l’INF a appelé les acteurs économiques, tant publics que privés, à coopérer activement pour éradiquer le harcèlement sexuel et les abus dans le milieu professionnel.
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Les mesures légales en cas de harcèlement sexuel
Selon la loi N°2021-11 du Bénin, le harcèlement sexuel est défini comme le fait de proférer des menaces ou d’exercer des pressions pour obtenir des faveurs sexuelles, sans consentement, en particulier auprès de personnes vulnérables ou en situation de demande d’emploi ou de service public. Les sanctions prévues vont d’un à deux ans d’emprisonnement, accompagnés d’une amende pouvant aller jusqu’à 1 million de FCFA.
Le silence face à de tels actes est considéré comme complicité. En cas de harcèlement suivi de viol, la peine encourue est de 10 à 20 ans de réclusion criminelle, avec une amende pouvant atteindre 5 millions de FCFA.
Quels sont les droits des travailleurs ?
Selon les nouvelles dispositions légales, tout licenciement consécutif à un harcèlement sexuel ou à un viol est considéré comme abusif. L’INF s’engage à poursuivre vigoureusement toute forme de violence à l’égard des femmes.
En conclusion, Huguette Bokpè Gnacadja a appelé à l’unité pour créer un environnement professionnel exempt de discrimination et de violence à l’encontre des femmes.