La Banque mondiale vient d’approuver deux financements d’un montant cumulé de 180,7 millions de dollars en faveur du Bénin. L’obbjectif est renforcer la sécurité foncière et consolider la gestion durable des forêts classées, au bénéfice des communautés locales et de la préservation de l’environnement.
C’est une double impulsion financière que la Banque mondiale offre au Bénin dans sa quête de développement durable. À travers l’Association internationale de développement (IDA), l’institution a approuvé deux financements majeurs visant à appuyer la réforme foncière et à poursuivre les efforts de reboisement et de gestion intégrée des forêts classées.
Le premier financement, d’un montant de 100 millions de dollars, soutient le programme Terra Benin, un ambitieux projet orienté vers la modernisation des régimes fonciers. Grâce à l’approche « Programme pour les résultats » (PforR), il mise sur la performance pour simplifier et accélérer l’enregistrement foncier, aussi bien en zone rurale qu’urbaine.
Quelque 1,5 million de parcelles seront cartographiées, dont 1 million enregistrées via des technologies avancées. L’objectif est de garantir un accès sécurisé à un document foncier officiel pour chaque citoyen, notamment dans un contexte agricole où la sécurisation de la terre est cruciale. Terra Benin bénéficie également d’un appui du Trust Fund du Global Facility for Disaster Reduction and Recovery, pour renforcer la résilience foncière face aux catastrophes.
Le second financement, d’un montant de 80,7 millions de dollars, appuie la deuxième phase du projet forêts classées du Bénin. Après une première phase réussie — avec 26 000 hectares reboisés, 3 millions de tonnes de CO2 séquestrées et plus de 50 000 personnes bénéficiaires —, cette nouvelle phase prévoit 20 000 hectares supplémentaires de plantations de bois énergie et bois d’œuvre.
L’accent est mis sur l’agroforesterie, l’intensification agricole durable et la connexion entre gestion forestière et carbone, pour soutenir à la fois l’économie verte et les revenus des communautés locales.