Dans le cadre de deux projets cofinancés par les États-Unis et mis en œuvre par l’OIM, le Bénin a réceptionné, jeudi 24 avril 2025, un lot d’équipements pour renforcer la sécurité à ses frontières. Un appui évalué à près de 290 000 dollars, destiné à la Police républicaine.
La police Républicaine accueille de nouveaux équipements. Le ministre béninois de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Alassane Seidou a reçu jeudi, un lot de matériel en faveur des forces de l’ordre. En effet, octroyés par les États-Unis et l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), ces équipements permettront de renforcer la sécurité à ses frontières.
Ainsi, des radios VHF, boussoles, ordinateurs, logiciels, imprimantes, régulateurs, jumelles… Ces équipements d’une valeur de 182 261 867 FCFA ont été remis à la Direction générale de la Police républicaine, en particulier à l’École Nationale des Brigadiers et Agents de Police et aux postes frontaliers de Hillacondji et d’Illara.
Une remise au-delà d’un don, selon Fatou Diallo N’Diaye
Selon Fatou Diallo N’Diaye, cheffe de mission de l’OIM au Bénin, « cette remise va bien au-delà d’un simple don ». Elle illustre « un engagement commun pour une sécurité humaine intégrée, fondée sur une gestion frontalière efficace ». Ensuite, elle a également souligné le rôle stratégique du Bénin en Afrique de l’Ouest et l’importance de la synergie avec les Nations unies et les États-Unis.
Outre, la cheffe de mission, pour Aminatou Sar, Coordonnatrice résidente du Système des Nations Unies, « les pratiques sécuritaires doivent être adaptées aux nouvelles menaces frontalières ». Elle appelle à « la formation continue, à l’intégration de la technologie et à une coopération renforcée entre pays voisins ».
Par ailleurs, Brian Shukan, ambassadeur des États-Unis au Bénin, a rappelé que « ce soutien s’inscrit dans une stratégie plus large de prévention des conflits ». « Au cœur de ces efforts se trouve la promotion de la police de proximité », a-t-il insisté, soulignant la nécessité d’une collaboration étroite entre les forces de l’ordre et les communautés pour renforcer l’État de droit.