En Syrie, une vingtaine de combattants présumés du groupe État islamique (EI) se sont évadés d’une prison lors d’une mutinerie. Selon une source au sein de l’établissement pénitentiaire, c’était à la faveur du tremblement de terre qui a secoué la région lundi 6 février.
Des combattants présumés de l’Etat Islamique profitent du séisme pour s’évader de la prison militaire de Rajo, située près de la frontière turque, au nord-ouest de la Syrie. Selon une source qui s’est confiée à l’AFP, il s’agit d’environs vingt personnes qui ont profité de ce séisme pour s’évider. « À la suite du tremblement de terre, qui a affecté Rajo, les détenus ont lancé une mutinerie et ont pris le contrôle de certaines parties de la prison », a indiqué la source.
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L’avis mitigé de l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH)
Si la source de l’AFP est affirmative sur l’appartenance de ces combattants présumés à l’Etat Islamique, l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) reste mitigé sur leur évasion. Pour cette ONG établie à Londres, disposant d’un vaste réseau de sources dans le pays en guerre, et qui a d’ailleurs confirmé la mutinerie, il est difficile de confirmer que ce sont réellement des combattants présumés de l’Etat Islamique qui se sont évadés.
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Le séisme d’une magnitude de 7,8, dont l’épicentre est situé à moins de 100 km de Rajo, près de Gaziantep en Turquie a fait plus de 4000 morts dont plus de 1 440 en Syrie, selon un bilan qui risque encore de s’alourdir. Le gouvernement turc a décrété un deuil national de sept jours et la fermeture des écoles pour la semaine. Il a aussi déclaré ce mardi l’état d’urgence dans les dix provinces touchées par le séisme, une mesure qui sera en place pour trois mois.