Des propos attribués à Me Robert Dossou, ancien président de la Cour constitutionnelle du Bénin, circulent depuis peu sur les réseaux sociaux, laissant entendre qu’il aurait critiqué le projet de mise en place d’un Sénat. L’intéressé rejette catégoriquement ces affirmations, qu’il qualifie d’infondées.
Bénin : Me Robert Dossou dément toute prise de position sur la création d’un Sénat
Me Robert Dossou a-t-il réagi à la proposition de révision constitutionnelle qui annonce la création d’un Sénat au Bénin ? Non, faut-il désormais affirmer ! L’homme de droit, interpellé par nos confrères de Matin Libre TV, a apporté un démenti sec sur des publications qui tendaient à faire croire à l’opinion qu’il avait manifesté son opposition à cette révision encore sur la table des députés à l’Assemblée nationale.
Selon les publications en question, notamment un post Facebook signé du nommé Hamiss Dramane, Me Robert Dossou aurait estimé que la création d’une deuxième chambre parlementaire serait « antidémocratique » et contraire aux principes de la séparation des pouvoirs. Le message prétendait également qu’il aurait exhorté les députés du parti Les Démocrates à rejeter la réforme constitutionnelle en cours.
Je n’ai donné aucune interview à personne, même quand RFI m’a appelé. Je n’ai rien déclaré, je n’ai accordé aucune interview à personne. Depuis août 2025, je n’ai exprimé aucune opinion, sous réserve de mes opinions personnelles. Je n’ai autorisé personne à diffuser ma pensée.
Me Robert Dossou
Dans un entretien téléphonique publié par Matin Libre Tv, l’homme de droit se fait plutôt clair et précise : « Depuis août 2025, je n’ai donné aucune interview. J’ai décliné, ajourné. Je ne dis pas que je ne parlerai pas, mais il y a trop de choses qui s’entrechoquent ».
L’ancien président de la Cour constitutionnelle dément ainsi les propos qui lui sont attribués et insiste ainsi n’avoir aucunement réagi à la proposition faite par les formations politiques soutenant les actions de Patrice Talon à l’Assemblée nationale.
Au Bénin, l’Assemblée nationale en plénière depuis vendredi 31 octobre devrait examiner mercredi 6 novembre, cette proposition notamment faite par Aké Natondé, président du groupe parlementaire Union Progressiste le Renouveau et Assan Séibou, président du groupe parlementaire Bloc Républicain. Car, la session, à peine ouverte a été suspendue par Louis Vlavonou, président du parlement, les enjeux politiques derrière la présente proposition semblent d’ailleurs bien être la cause. Pour l’heure, les regards sont encore tournés sur les prochains jours.
