Sénégal: le Pastef dévoile la date d’investiture de Sonko comme candidat à la présidentielle

Paul Danongbe
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Le parti des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF), a dévoilé la date d’investiture de son président Ousmane Sonko, comme son candidat à l’élection présidentielle de février 2024.

 

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« Le 15 juillet 2023, le candidat Ousmane Sonko, l’espoir de toute une nation, sera officiellement investi par des millions de Sénégalais d’ici et de la diaspora qui arboreront, à l’occasion et avec détermination, les bracelets de la libération », a déclaré El Malick Ndiaye, secrétaire national à la communication de Pastef, cité par Senego.

Malgré la condamnation de l’opposantr à deux ans de prison pour « corruption de la jeunesse », laquelle condamnation rend d’ailleurs, sa candidature inélligible selon les dispositions de la loi au Sénégal, Ousmane Sonko et son parti sont vent debout contre toute tentative visant leur “exclusion” au scrutin. D’après El Malick Ndiaye, « le candidat Ousmane Sonko, l’espoir de toute une nation, sera officiellement investi par des millions de Sénégalais d’ici et de la diaspora qui arboreront, à l’occasion et avec détermination, les bracelets de la libération », a-t-il déclaré.

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Le risque du chaos

Le jeudi 6 juillet 2023, Ousmane Sonko dans un entretien sur RFI, a fait lui-même de lourdes annonces lors de sa première prise de parole depuis que le Chef de l’Etat Macky Sall a renoncé lundi à ne pas briguer un troisième mandat. Le leader du Pastef promet des élections au Sénégal dans un « chaos indescriptible » si sa candidature à la présidentielle de 2024 est empêchée. « Il n’y aura pas d’élection dans ce pays, ou alors ce sera dans un chaos indescriptible si par des combines judiciaires le président Macky Sall voulait empêcher ma candidature », prévient-il.

Rappelant que la justice par le biais du président sénégalais, tente de le rendre inéligible au scrutin, il indique que rien ne va l’empêcher. Malgré « l’acharnement » du pouvoir pour l’éliminer de la course à la présidentielle selon lui, le leader du Pastef s’est dit « prêt à pardonner », et même à « oublier » s’il peut participer à l’élection.

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