Sénégal: Ousmane Sonko face au sort de sa participation ou non à la présidentielle de 2024

Paul Danongbe
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Ousmane Sonko, Président du Pastef. @Médias locaux

La Cour Suprême du Sénégal, après l’ordonnance du tribunal d’instance de Ziguinchor sur la réinscription d’Ousmane Sonko sur les listes électorales doit se prononcer ce vendredi 17 novembre 2023, sur la légalité ou non de cette décision. La Cour de justice de la Cédéao quant à elle, doit également se prononcer ce même jour sur la participation de l’opposant à la présidentielle de février prochain.

 

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La participation d’Ousmane Sonko à la présidentielle de février 2024 au Sénégal suspendue à deux décisions de justice. Après sa radiation controversée des listes électorales, les avocats de la figure principale d’opposition et le gouvernement du président Macky Sall sont montés d’un cran en saisissant la Cour Suprême, ultime recours devant la justice sénégalaise et la cour de justice de la Cédéao.

Ce vendredi, les deux instances juridiques vont sans doute mettre un terme à ce casse-tête juridique que l’opposant vit depuis plusieurs mois déjà. En effet, pour être candidat à ce scrutin, il faudra à priori que le nom d’Ousmane Sonko soit inscrit sur les listes électorales. Or, il a été condamné le 1er juin à deux ans de prison pour corruption de la jeunesse, et s’est vu en revanche, automatiquement radié des listes électorales. Le 12 octobre dernier, le tribunal d’instance de Ziguinchor a ordonné qu’il soit réinscrit sur ces listes. Le juge a dénoncé un vice de procédur et a estimé que l’affichage de la condamnation par contumace ne s’est pas faite correctement.

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Une participation suspendue à deux décisions de justice

Ce vendredi se joue le sort de la candidature à la présidentielle du principal challenger du pouvoir. La haute huridiction sénégalaise doit examiner la réinscription ou non du nom de l’opposant sur les listes électorales. Une décision très attendue vu que toutes les voies étant épuisées au Sénégal. Si elle confirme la radiation, Ousmane Sonko sera définitivement évincé de la course à la présidentielle.

Hors du Sénégal, une autre décision sur la participation du leader du Pastef, parti d’opposition dissout par le gouvernement. En effet, la cour de justice de la Cédéao doit se prononcer de son côté sur la dissolution du parti d’Ousmane Sonko et la radiation de l’opposant des listes électorales dans le pays. Les forces d’opposition espèrent que la cour ouest africaine ordonne au Sénégal de laisser Ousmane Sonko participer à la présidentielle. Pour l’heure, c’est la grande mobilisation dans l’attente de ces deux décisions.

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