La principale recommandation porte sur la date du scrutin présidentiel, proposant un premier tour le 2 juin. Cette date a été choisie pour permettre aux électeurs de voter avant le début de la saison des pluies en juillet et après le ramadan, ainsi que d’autres fêtes religieuses à venir.
Concernant les candidatures, la commission suggère de maintenir la liste des 19 candidats validés par le Conseil constitutionnel, tout en laissant la possibilité de réexaminer les dossiers des candidats recalés. Cela pourrait ouvrir la voie à la candidature de Karim Wade. La question de la candidature d’Ousmane Sonko demeure en suspens, dépendant de sa libération éventuelle grâce à un projet de loi d’amnistie annoncé par le président Macky Sall.
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La dernière proposition concerne la transition à la tête de l’État après la fin du mandat présidentiel le 2 avril. La commission suggère que Macky Sall assure la transition jusqu’à l’élection de son successeur, en invoquant l’article 36 alinéa 2 de la Constitution. Cependant, la validité de cette interprétation par le Conseil constitutionnel reste à déterminer, surtout étant donné que l’article évoque le cas où le président successeur est déjà élu.
Ces propositions doivent être déposées devant le président Macky Sall, qui devra prendre un décret présidentiel pour convoquer le corps électoral. Les décisions finales dépendront également de la validation par le Conseil constitutionnel, un organe ayant le dernier mot sur ces questions constitutionnelles.