En Guinée-Équatoriale, une des partenaires de Baltasar Ebang, impliquée dans le scandale sexuel qui continue de faire la UNE des réseaux sociaux à Malabo, a rompu le silence. Face aux vidéos diffusées sur la toile, elle se dit humiliée par l’homme d’affaires et demande des explications.
Dans un témoignage diffusé sur la télévision nationale équato-guinéenne, une des partenaires de l’homme au centre de plus de 400 vidéos de sextapes a fait des nouvelles révélations. A visage flouté lors de l’interview mardi dernier, elle accuse l’ancien ministre des Finances, Baltasar Ebang d’avoir conservé ses images intimes sans son consentement.
En effet, ayant eu des rapports intimes filmés avec Baltasar, elle a affirmé que l’homme d’affaires n’aurait pas dû conserver ces vidéos sur son téléphone. Elle s’est dite choquée de découvrir son image dans les plus de 400 vidéos diffusées. « Je voudrais savoir d’où proviennent ces vidéos qui circulent sur les réseaux sociaux et pourquoi il les a conservées sans mon consentement », a-t-elle lancé.
D’une part, elle admet avoir consenti à ce que leurs ébats sexuels soient filmés, mais elle pensait que Baltasar supprimerait les vidéos après le visionnage. Malheureusement, elle se décrit comme une victime, « humiliée » et profondément affectée par la destruction de sa réputation et de son honneur.
Le verdict du gouvernement équato-guinéen
Suite à la diffusion de ses vidéos intimes sur les réseaux sociaux, les autorités Equato-guinéennes ont pris des mesures draconiennes à l’encontre du fils du Président de la CEMAC, Baltasar Ebang Engonga. Le gouvernement a décidé d’arrêter et par la suite, de révoquer l’ancien directeur général de l’ANIF de ses fonctions.
Par ailleurs, dans un message vendredi, la première Dame, Constancia Mangue Obiang, est revenue sur l’affaire. Elle a dénoncé une atteinte grave à la dignité des femmes et a appelé les autorités à prendre des mesures pour protéger la vie privée et les droits des femmes dans le pays. Rappelons que dans ces vidéos intimes, on perçoit Balatsar Ebang en pleins ébats sexuel avec plusieurs femmes. Parmi elles, des femmes mariées, des femmes enceintes et des femmes des autorités du pays. Les fameuses vidéos ont été réalisées dans des bureaux, toilettes, et dans des chambres d’hôtel. Et selon les informations, l’auteur de ces vidéos serait dans les mailles de la police.