L’ancien Président de l’Assemblée nationale du Bénin, Adrien Houngbédji, a présenté ses vœux du nouvel an aux militants du parti PRD dimanche 2 février 2025. A cette occasion, il a notamment appelé à la libération des prisonniers politiques, au retour des exilés et la nécessité d’unité pour bâtir un Bénin paisible.
L’ex-président du Parlement et une des anciennes voix de la politique béninoise, Adrien Houngbédji, s’est prononcé sur l’actualité politique qui a secoué le Bénin ces derniers jours. Dans son discours tenu dimanche dernier à l’occasion de la présentation de vœux, Adrien Houngbédji a insisté sur l’importance d’une approche inclusive.
En effet, selon lui, la situation politique actuelle résulte en grande partie d’une « méthode du gouvernement » qui a entraîné des tensions et des divisions. “Si vous faites un gouvernement de liberté, qui va se lever pour dire qu’il va faire un coup d’État ?” a-t-il déclaré, soulignant que la réconciliation est essentielle pour la stabilité du pays.
Ensuite, M. Houngbédji a également rappelé l’exemple de l’ex-président Mathieu Kérékou, qui, après un changement de politique, a su apaiser les tensions et permettre au pays de rester en paix. “Quand nous avions fait la conférence nationale, Kérékou 2, est-ce que vous avez appris que quelqu’un est allé en prison ou que quelqu’un est allé en exil ? ” a-t-il ajouté.
L’appel au retour des exilés et à la réconciliation
Adrien Houngbédji a exprimé sa conviction selon laquelle, la libération des prisonniers politiques et le retour des exilés sont des conditions indispensables à une réconciliation durable. “Ma conviction forte, c’est que les prisonniers politiques, il faut les sortir. Ceux qui sont en exil, il faut qu’ils reviennent”, a-t-il martelé.
Ainsi, pour lui, le pays ne pourra se reconstruire que si les Béninois mettent de côté leurs divergences et travaillent ensemble. “Je voudrais dire qu’il faut être franc et honnête, c’est la conséquence de l’exclusion”, a-t-il conclu. Son message est clair : l’unité et le dialogue sont la clé pour avancer.
En fin de discours, l’ancien parlementaire a lancé un appel vibrant. “J’en appelle de mes vœux à ce que nous nous retrouvions sous l’arbre à palabre, que nous mettions tout sur table, que nous discutions de ce qui nous oppose, que nous trouvions des solutions pour construire le Bénin ensemble”, a-t-il lancé.