Le Nigéria, ce vaste pays de l’Afrique de l’Ouest, habités par 218,5 millions d’habitants (en 2022) abrite depuis ce lundi 22 avril 2024, le sommet international de lutte contre le terrorisme en Afrique. Tenue à Abuja au centre du pays, le président de la République togolaise, Faure Gnassingbé a fait un appel résonnant à ses collègues présidents des pays africains. Mais avant, le numéro 1 togolais a d’abord salué l’initiative.
« Je salue l’initiative de cette importante rencontre qui traduit notre détermination à adopter des stratégies efficaces et durables pour vaincre ce fléau qui fragilise nos économies et le développement social de nos pays », a sermonné le président togolais.
En effet, vu l’ampleur de la menace des groupes armés djihadistes qui sèment la détresse et le désarroi au sein des populations africaines, Faure Gnassingbé souhaite “une synergie d’action” entre les peuples africains.
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« Face aux menaces sécuritaires qui sévissent dans la sous-région ouest africaine, au Sahel et dans d’autres régions, nous devons insister sur la coopération interétatique avec une synergie d’action entre les forces de défense et de sécurité ainsi qu’un déploiement des institutions efficientes dans un contexte de réorganisation des équilibres mondiaux », a-t-il lancé à l’issue de la première réunion.
En Afrique, les groupes terroristes ont généralement recours aux trafics de minerais, de pierres précieuses et de stupéfiants pour financer leurs activités. Dès lors, il revient aux pays du continent africain d’établir un mécanisme commun de résilience afin de dissiper les organisations criminelles.
Par ailleurs, les dirigeants africains, se doivent la nécessité de trouver un moyen de revenir vers l’éducation à la base afin d’enrayer le phénomène du terrorisme général en Afrique.